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Ministre de la Magie
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Cérémonie d ' Inauguration
Célébration d'une ère nouvelle




10 Décembre 1998


L'immémorial Hall du Ministère avait été briqué du sol aux plafonds, et de lourdes tentures encadraient d'immenses tables de buffet, garnies de coupes pétillantes de champagnes, parfumées de punch ou n'exhalant que la promesse désaltérante de boissons plus raisonnables. Autour de la nouvelle statue, objet de toutes les curiosités, spiralaient en volutes dorées les méandres d'un voile enchanté dérobant encore ses reliefs, qui ne serait dissipé qu'à 21h lorsque Kingsley Shacklebolt en célébrerait l'inauguration. Sur une estrade rutilant de vernis brillant, des musiciens composaient une toile de notes élégantes au tableau officiel, destinés pourtant à céder l'harmonie de leurs cordes à la voix du Ministre lorsque commencerait son discours.

Objet de toutes les vigilances, la réception cristallisait d'exceptionnelles mesures de sécurité : les cheminées avaient été verrouillées pour que personne ne puisse utiliser la poudre de Cheminette, et toute mesure de transplanage rendue interdite. Les Aurors était en place lorsqu'arrivèrent les premiers convives, consignant le nom de chaque sorcier ainsi que sa baguette, surveillant d'une œillade incorruptible la barrière enchantée protégeant le Ministère, qui annulait sitôt franchi tout sort de dissimulation d'apparence. L'initiative n'avait pas été signalée aux invités, mais si l'un d'eux se présentait à la Cérémonie sous l'effet d'un sort de déguisement pour cacher son identité, il serait aussitôt démasqué et rendu à son apparence initiale.  



Odysseus Fawley

- PNJ -
- Père de Thaddeus Fawley -
- Directeur du Département de Contrôle et de Régulation des Créatures -


[Topic commun] Cérémonie d'Inauguration Ody10

Les cendres du cigare que le patriarche du clan avait fini de consumer étaient aussi éteintes que le restant de sa famille. Depuis la profondeur de son fauteuil d'acajou sculpté, Odysseus Fawley observait d'un regard rageur d'impuissance l'insupportable abandon de ses proches au chagrin qui les accablait depuis que la sentence était tombée, depuis que ce verdict, étalé en caractères gras en une de la Gazette, avait précipité toute leur famille dans les affres de l'injustice.

Son regard tomba sur les reliefs intacts du goûter dont Amatus n'en avait rien touché. Au fil d'aveux brisés, Odysseus comprit que sa première année à Poudlard resterait à jamais synonyme de persécution. L'année où la cruauté des autres enfants lui aura fait honte d'un sang certes pur dont il n'avait pourtant jamais fait étalage ni arrogance. Celle où le visage de son père, Thaddeus Fawley, désespéré, jurant son innocence, avait fait le tour en première page de la Gazette d'une Grande Salle convaincue d'avoir en son sein l'indésirable rejeton d'un Mangemort. C'en était trop pour un enfant d'onze ans seulement. Ils l'avaient retiré de l'école.

Le visage de son fils s'imposa alors de nouveau à lui -  abasourdi par le verdict prononcé au Magenmagot à l'unanimité. Condamné à perpétuité à Azkaban pour des crimes qu'il n'avait commis que sous le joug de l'Impero - mais qui, ces derniers temps, avait seulement envie de croire en l'innocence possible d'un sang pur ? La vindicte populaire avait soif de coupables, qu'ils soient réels ou bien fabriqués de toutes pièces. La seule pureté du sang de Thaddeus avait rendu le jury hermétique à ses promesses. Et malgré les prouesses de l'avocate qui lui avait malgré tout évité la peine de mort, c'est à une vie d'isolement et de folie à court terme que le tribunal avait voué son fils.

Et lui, abasourdi dans les tribunes, retenant dans ses bras l'évanouissement de sa belle-fille, n'avait rien pu tenter tandis qu'on emmenait son fils loin de lui, dans quelque geôle sordide du Ministère, en attendant son transfert définitif à Azkaban. Il était hors de question qu'il les laisse faire ; si la justice du Ministère n'avait pas su reconnaître la vérité, il s'occuperait lui-même d'arracher son enfant à un destin qui n'aurait jamais dû être le sien.

S'allumant un nouveau cigare, le patriarche remercia l'elfe qui rapprocha de lui un cendrier d'argent.  Les elfes étaient des créatures si formidablement loyales, si éternellement fiables au clan qui savait gagner leur dévouement. Depuis la mise en examen de Thaddeus, le Ministère de la Magie et son Bureau de relogement des elfes avait recueilli dans ses propres effectifs la minuscule Tapsy, une elfe dévouée à Thaddeus depuis l'enfance, après l'avoir longuement interrogée sur son maître. Après l'interrogatoire, Hermione Granger avait œuvré de toutes ses forces pour que Tapsy ne rejoigne jamais le clan Fawley, arguant qu'il connaîtrait de bien meilleures conditions de vie au sein du Ministère que parmi eux. Ce n'était pas ce qu'Odysseus avait constaté, en visitant plus tôt dans la journée les cuisines affairées du Ministère de la Magie. Lors de leur entrevue, l'elfe lui avait semblé éteinte,  n'accomplissant ses tâches qu'avec un regard morne. Les yeux globuleux du petit être ne s'étaient éclairés qu'une fois la fiole sortie de la cape d'Odysseus et confiée à ses menues mains noueuses.  "Peux-tu faire ça pour Thaddeus, Tapsy ? Pour le clan ?"

Lord Fawley exhala une bouffée de fumée grisâtre, qui lui voila un instant le visage meurtri de sa femme. La chevalière finement ouvragée à sa main fit ricocher les éclats d'ambre de la cheminée, tandis qu'il saisissait entre ses doigts ceux de Viona, caressant du pouce l'alliance qui les avait unis il y avait tant d'années.  "Nous le récupérerons, ma douce. Je t'en fais la promesse." Odysseus observa l'horloge ciselée, vit que 20 heures avaient sonné. Le Hall du Ministère serait bientôt bondé, et les hôtes s'adonneraient aux plaisirs du cocktail sans trop tarder, par dizaines, par brassées.  Avant peu, la petite fiole versée par Tapsy dans les boissons commencerait à faire effet. Il serait aisé dans la confusion générale de rejoindre les geôles, loin, si loin dans les souterrains du Ministère. Jetant un regard étrangement ému à Viona, Lord Fawley pressa sa main une dernière fois et quitta le fauteuil qui avait accueilli la douceur de leurs soirées, depuis si longtemps. Il voyait encore Thaddeus, si jeune, jouer devant leurs yeux sur le tapis vermeil.
Il reviendrait, il s'en faisait la promesse.
Pour elle, pour lui.
Pour leur enfant.



A savoir



¤ Il n'y a pas de limite minimum de mots, les posts plus petits sont possibles  [Topic commun] Cérémonie d'Inauguration 3015198528

¤ Le premier tour servira à prendre part à la Cérémonie, à nous décrire votre personnage, ce qu'il pense et à commencer la soirée. Chaque personnage ayant bu une boisson trafiquée sera sujet à des phénomènes étranges que nous détaillerons dès le prochain tour  [Topic commun] Cérémonie d'Inauguration 4196002981

¤  Chaque joueur est invité à résumer les actions et pensées de son personnage sous une balise spoiler à la fin de son rp  I love you

¤ Chaque fin de tour, le compte MDJ postera un message indiquant la suite du déroulé de l'event, et un post vous indiquant les actions du PnJ, Odysseus Fawley.


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Habillée d’une longue robe d’un bleu sombre et légèrement maquillée, Susan se tient aux côtés de ses plus proches amies, attendant son tour pour l’inspection de sécurité. Elle n’allait pas manquer la cérémonie d’inauguration du hall et de la nouvelle statue du Ministère de la Magie, célébration d’une ère nouvelle tant attendue. Adressant un signe de la main à Seamus qui travaille aux côtés des autres Aurors à l’accueil, Susan patiente pour que son identité et sa baguette magique soient consignées comme doivent l’être celles de tous les arrivants. Puis elle s’avance, attendant ses amies puisque elles sont arrivées toutes ensemble après s’être apprêtées à Notting Hill, observant les alentours d’un oeil intéressé. Les tables de buffet sont immenses et les notes de musique sont élégantes à souhait, mais le plus intrigant est évidemment le voile doré enchanté masquant encore la fameuse statue. Glissant un bras sous celui d’Hannah, l’apprentie-guérisseuse exprime son admiration. « Waow, c’est super ! Ils se sont pas ménagés chez vous, ils voulaient vraiment marquer le coup… » Des silhouettes affairées s’agitent et des visages familiers se profilent. « Je vais aller prendre un verre, vous voulez quelque chose ? » propose-t-elle aux autres filles, avant de s’éloigner. Au buffet, elle prend une coupe de champagne et, au moment de se retourner, manque de la renverser sur Arthur en tombant nez-à-nez avec lui. « Oups, désolée ! » Comme la catastrophe a été évitée, Susan n’a pas besoin de sortir sa baguette pour réparer une bêtise. Au lieu de ça, son visage s’éclaire d’un sourire. « Salut beau gosse ! Comment ça va depuis… Euh, hier, avant-hier ? » Tous les deux formés à Ste Mangouste, ils se croisent régulièrement même s’ils ne travaillent pas dans le même service. « On trinque ? » propose-t-elle, tout en s’éloignant de la table pour laisser de la place à d’autres. « À cette nouvelle ère qu’on célèbre ce soir ! » Elle choque son verre contre le sien, avant d’en boire une gorgée. « Alors… Est-ce qu’il y a une jolie fille avec qui tu passes la soirée ? » demande-t-elle, une lueur malicieuse dans les yeux. L’ancienne blairelle aime beaucoup taquiner le jeune homme, peut-être vestiges de ce passé pas si lointain qu’ils ont partagé ensemble.

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Sienna n'avait aucune envie d'aller au bal du Ministère. Absolument aucune. La semaine avait été épuisante et elle avait passé 6 jours aux urgences, dans un état de fatigue assez avancé. Elle avait juste une envie, rester lovée dans son lit et ne plus en sortir avant le mercredi suivant, date de fin de son repos. Elle avait abandonné l'idée d'aller courir ce matin, pas encore tout à fait reposée, et démotivée par la pluie battant les fenêtre de son appartement. Elle envisageait de rester au chaud et de ne pas se rendre au Ministère lorsqu'elle repensa à sa discussion avec Averroes. Il l'avait convaincue par son manque d'envie d'y aller, lui-même. Leur démotivation commune pour ce genre d'événements les avait fait rire lors d'une fugace pause autour d'un café. Ils avaient alors plaisanté autour de l'idée d'y aller ensemble, pour se réconforter mutuellement.
Elle savait que passaient dans sa tête les mêmes pensées qu'elle avait. Alors Sienna s'était levée et avait tapé du poing sur la table de la salle de repos, faisant froncer les sourcils de la vieille assistante médicomage qui sommeillait dans un fauteuil pas loin.

- Bon, on y va Averroes. Je t'attendrai à 21 heures sur la piste de danse !

Elle était sortie en trombe, retournant au travail avec plaisir.

Quelle idiote, grommela-t-elle dans son pull en laine.

Elle n'avait aucune envie d'y aller, et si elle avait eu un retourneur de temps, elle serait allée se mettre une belle paire de gifles. Surtout qu'elle risquait de croiser Trevelyan... Priant pour qu'il soit indisposé, alité avec une maladie terriblement douloureuse, ou en mission dans un pays étranger, elle se redressa et jeta un œil à son horloge. 20 heures 26. Soupirant à grand bruit, comme pour faire entendre à elle-ne-savait-qui son dépit, elle se leva et sauta sous la douche. Elle enfila ensuite la première robe qu'elle trouva. La seule robe, d'ailleurs, se dit-elle tristement.
Souvent, elle se demandait pourquoi elle n'arrivait pas à passer autant de temps que certaines de ses collègues de l'hôpital, qui arrivaient toujours superbement maquillées et parfumées au travail. Elle se douchait, coiffait ses cheveux en un chignon simple et transplanait. Souvent, certaines de ces filles tentaient une blague, uniquement lorsqu'elle savait que Sienna ne le prendrait pas mal ; "Tu n'as pas envie de ressembler à une femme parfois?" "Tu sais que tu pourrais être jolie en faisant un effort?". Elle souriait poliment à certaines, faisait un geste obscène de ses doigts à celles avec qui elle s'entendait vraiment bien.  Elle tenta un sortilège pour coiffer ses cheveux qui finirent simplement ondulés et soupira en laissant tomber. Elle se figea brièvement en se rappelant la dernière fois qu'elle avait porté cette robe. Avec Lui. Et le peu de temps où elle l'avait gardé sur le dos.
Elle secoua sa tête, pour chasser ces souvenirs, attrapa un châle dont elle drapa ses épaules, un sac noir à main et transplana vers l'entrée moldue du Ministère.

Heureusement, elle vit une entrée réservée aux Dames et y fonça, sans trop lever la tête. Elle passa les formalités de sécurité, signa le registre et s'engouffra dans le hall du Ministère. La lumière l'éblouit un moment et elle resta bouche bée. Elle redevint une enfant un moment, dévorant des yeux les décorations, les lumières et l'aura de bonheur qui s'échappait de la foule.

Fermant sa bouche, elle se glissa jusqu'à une des tables étendues autour de la piste de danse et se servit un verre de punch. Elle le sirota tranquillement, stupéfaite d'être à l'aise dans un événement où aucun visage connu ne lui souriait. Elle attendait Averroes quand 21 heures sonna quelque part dans Londres, bien trop loin pour qu'elle puisse l'entendre.
Elle souriait.
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« tu es sûre , avec ce collier de perles ?  Tu as changé d’avis ? Parce que la dernière fois du disais que c’était trop «  désespérément plébéien » pour toi.
Oppa ? Tu ne voudrai pas essayer de te taire ? Si ton avis était sollicité, je l’aurai demandé.
 »

Il avait glissé son regard sur son apparence et n’avait pas pu retenir  ni sa grimace , ni sa réplique acerbe.  Il savait  qu’elle l’attendait au tournant et il n’avait pas manqué sa chance. Elle portait une de ces robes d’un noir total, en dentelle et velours, le genre de chose qu’il n’avait jamais vu quelqu’un d’autre porter, il supposait en réalité que ça n’avait pas ce genre ce rendu sur la plupart des autres êtres humains. Mais elle était le diable, véritablement ,il supposait que c’était a causes de femmes comme elle que les Moldu avaient fini par imaginer que les sorcières passaient toutes un pacte avec le malin.  Parce qu’elle semblait en être l’incarnation la plus stricte.

Au moins cette fois-ci la robe avait la décence de couvrir ses jambes, elle avait toujours eu un goût prononcer pour le scandale et elle était toujours la première a transgresser les dress codes stricts de la haute société.  Il avait cependant osé espéré qu’elle ferai quelque chose d’un peu moins ...remarquable pour une soirée aussi importante , du point de vue de l’opinion publique.

« C’est un bal , Jae-Inie.  Pas un enterrement.
Pourtant , vous vous appliquez tous à tuer ma bonne humeur.
– tu es impossible, ton rencard est là. Je te laisse , salue notre mère si tu la croise.
Rappelle-moi, pourquoi tu ne viens pas déjà?
– Parce que contrairement a toi, j’ai du vrai travail.
 »

Elle était sur le point de rajouter quelque chose mais elle avait été interrompue par l’entrée un peu trop anti-théâtrale de James Hobbs. Jae-pyo avait salué ce dernier avec un sourire goguenard alors qu’il quittait la pièce et l’appartement de sa sœur cadette.   James était un homme qui présentait bien ;  la trentaine bien entamée, il était plutôt bien fait, sans doute parce qu’il était un sportif professionnel. Le détaillant , la jeune femme songea que son regard ne respirait pas l’intelligence mais qu’il criait fort le « gentil garçon » qu’il était.   Elle avait vite détourné son attention de lui pour s’intéresser a la paire de chaussure qu’elle allait mettre.  Elle travaillait au ministère.  Du moins elle travaillait souvent dans les tribunaux de ce dernier, elle supposait que c’était la raison principale qui avait fait d’elle une des invités de cette petite sauterie.  Ça et le fait qu’elle venait d’une famille politiquement importante dans un contexte ou les relations diplomatiques entre le Royaume Uni et le reste du monde avaient été mise à rude épreuve.  L’ancien diplomate Jung n’ayant pas répondu aux invitations ,elle y allait donc en temps que sa représentante. Elle essayait de relativiser en gageant qu’il se passerai peut-être quelque chose de plus intéressant qu’une simple inauguration de monuments.

Elle n’était pas assez charitable pour penser que ça valait le déplacement. James Hobbs de son coté ne la lâchait pas des yeux , aussi elle devinait qu’il avait quelque chose à lui dire. Elle ne comprenait pas pourquoi il perdait son temps à chercher ses mots , elle doutait qu’il puisse dire quelque chose d’intelligent peu importe le degré de réflexion qu’il s’accordait.

« J’ai une amie...qui pense que je fais une erreur en sortant avec toi, elle dit que je te sers juste de faire valoir.
Tu as une amie perspicace, Jimbo. Elle n’est pas libre ce soir?
– Pardon ?
Allons, tu ne pense pas sincèrement qu’il y à une autre raison à tout cela…?
– Alors c’est aussi vrai quand elle dit que tu as une liaison avec Rowle ?
Jimbo, si tu commence a faire la liste de toute les personne avec qui j’ai des liaisons j’ai peur que ton microscopique cerveau ne tienne pas le choc. Contente-toi d’être joli et de te taire, je ne te demande pas grand-chose.
 » Il avait poussé un grognement qui ressemblait plus a un hennissement qu’à quelque chose qu’aurai produit un humain mais elle l’avait ignoré. Elle supposa que son cerveau avait effectivement cessé de fonctionner puisqu’il n’avait rien ajouté et s’était contenté de lui donner son bras pour qu’ils transplanent.

Elle l’avait quitté peu après que la sécurité aie été franchie.  Le type qui avait contrôlé que son nom se trouvait bien sur la liste lui avait jeté un regard peu amène auquel elle avait répondu par son sempiternel sourire d’une innocence crasse. James avait la bonne idée d’être issue d’une des classes sociales les plus basses et d’être d’un sang les plus mêlés qui soient. C’était la raison pour laquelle elle avait choisis de se rendre avec lui a ce genre d’événement . S’y présenter avec une autre personne aurai pu être fort mal interprété et même elle ne faisait pas grand cas de ce que les gens pensaient d’elle et de ses fréquentations au sein de son milieu elle avait aussi conscience que l’opinion publique était son plus grand allié dans son métier , aussi elle avait toujours pris grand soin de cette dernière.

James avait foncé vers le buffet, prétextant qu’il allait leur chercher à boire et elle l’avait vu en profiter pour avaler deux verres du Punch distribué , coup sur coup, comme si ça allait changer quelque chose au fait qu’il était le plus pitoyable exemple d’être humain qu’elle avait rencontré depuis qu’elle avait quitté les bancs de l’école.

La musique était atroce, et elle aurai fini par s’en plaindre oralement si elle n’avait pas été interrompue par des collègues du barreau. L’un d’entre eux – dont elle ne se souvenait même pas du nom – lui avait tendu un verre qu’elle avait pris par courtoisie sans faire mine de le boire.   Elle entendait qu’il essayait de lui parler, en fait il semblait pris d’une logorrhée particulièrement vive mais elle était hermétique a tout ce qu’il pouvait dire. Ses yeux d’obsidienne cherchaient plutôt une occupation dans la pièce.

N’importe quoi.
Pourvu que ça soit plus intéressant que ce qui lui était proposé.
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Averroes Osbourne
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Métier : Médicomage à Ste Mangouste, épurant les corps éprouvés des empoisonnements par potions et plantes
Localisation : Prisonnier des hantises de ses propres souvenirs
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Les flots brûlants d'une douche salvatrice ruisselaient sur son visage lorsque sonnèrent vingt heures. Les minutes s'écoulaient en même temps que l'eau chaude, en une même litanie, ayant emporté depuis un moment déjà les toutes dernières traces de savon. Il avait besoin de sentir quitter sa peau les odeurs ramenées de l'hôpital, depuis les écœurantes fadeurs des chambres aseptisées aux fragrances trop puissantes des potions de guérison qu'il proposait à ses patients. Mais ce n'était pas tant tous ces parfums, tous ces effluves, que le médicomage avait besoin de frictionner loin de son corps. C'était toute la souffrance qu'ils suscitaient, toute cette pitoyable estime de soi qui lui collait à la peau comme un vêtement. Tous ces souvenirs amers, insupportables, que Sainte-Mangouste ressuscitait à chaque seconde qu'il s'échinait à faire son job comme tous autour de lui.Est-ce qu'il finirait par en venir à bout, un jour ?

Averroes en était encore à nouer sa cravate lorsqu'il se demanda ce qui leur avait pris, à Sienna et lui. Dans le miroir, son reflet ne lui renvoyait qu'un portrait sans concession de la fatigue accumulée par bien trop d'heures de garde, cernes à l'appui. A gestes plus mécaniques qu'enthousiastes, il acheva de serrer la cravate sobre qu'il avait élue pour l'occasion, passa une main dans les longueurs ébène de ses cheveux dans une vague tentative de discipline, et s'autorisa un regard critique sur la vision que lui renvoyait la glace. Sa mère se serait extasiée en concluant par une photographie qui aurait fini par orner le manteau de la cheminée familiale. Si bien taillé soit-il, le costume n'offrirait aux autres qu'une illusion de façade sur le désir qu'avait le médicomage de se perdre au beau milieu d'une foule et de célébrer. Même la veste parfaitement ajustée qu'il enfila ne parvint pas à lui donner l'air de vouloir fêter la cérémonie ; l'intangible tristesse qui semblait toujours subsister dans l'outremer houleux de ses yeux l'observait avec une résignation calme depuis le miroir.

Il détourna les yeux, incapable de supporter sa propre vue plus longtemps qu'une poignée de secondes. Glissant le bois de saule de sa baguette dans la manche de son costume, Averroes attacha machinalement sa montre et activa, avant de transplaner, les quelques sortilèges de sécurité qui protégeaient l'appartement d'intrusions malvenues. Un claquement sonore se répercuta en écho dans la cage d'escalier de son immeuble pour seule et unique trace de sa présence. Une fois mêlé à la horde de sorciers et sorcières n'attendant que leur tour pour entrer, Averroes s'efforça de garder le dos droit en patientant. Quitte à redouter la soirée, autant ne pas décevoir celle de Sienna en remâchant des regrets et remords qui ne trouveraient aucune solution ;  il se devait d'être de bonne compagnie, ne serait-ce que pour elle. D'un œil observateur sans pour autant curieux, le guérisseur considéra la multitude de sorciers qui s'étaient rassemblés ce soir-là sous l'égide du Ministère. La perspective de passer la soirée au milieu d'un tel monde commençait à lui raidir la nuque d'appréhension.

Quand vint enfin son tour de signer, l'anglais saisit la plume de ses doigts longilignes et témoigna de sa présence d'une écriture soignée, bien loin des illisibles griffonnages que beaucoup de ses collègues collaient sur les ordonnances. Passant un doigt dans le col de sa chemise, il prit une grande inspiration avant se jeter, du pas mesuré qui était toujours le sien, dans le véritable bain de foule qui emplissait le hall du Ministère de la Magie. Il lui était difficile de repérer Sienna dans une telle effervescence. Pourtant plutôt grand, Averroes ne bénéficiait cette fois pas du privilège naturel de sa taille pour la trouver entre les murmures et froufrous qui bruissaient en murmures autour de lui. En un sourire discret, verre de punch à la main, il la repéra enfin et se glissa près d'elle.

"Si je prends une photo de toi ce soir et que je l'affiche en salle de garde, Parish te fichera éternellement la paix. Partante ?" Il haussa un sourcil tout en haussant son verre à portée de celui de Sienna pour faire mine de trinquer. Laurel Parish était de celles à Sainte-Mangouste qui ne pouvaient tenir leur langue dès lors que l'une ou l'autre manquait de maquillage, ou ne fleurait pas bon le dernier parfum encensé par Sorcière Hebdo. Aucune de ces filles ne réalisait qu'il n'y avait nul besoin de se farder à outrance ou d'être en tailleur impeccable pour briller. Il n'était pas le seul à le penser, à en juger du regard qu'un Auror en long manteau noir, qu'il reconnut comme l'ancien compagnon de Sienna, garda presque douloureusement rivé sur elle une fraction de seconde avant de s'en détourner d'un air sombre. Averroes se décala légèrement, de sorte à ce qu'elle n'aperçoive pas Trevelyan de là où elle se trouvait, et ne put que reconnaître en reportant son attention sur elle qu'elle était splendide.

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Métier : Langue-de-plomb
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Depuis deux ans qu'elle n'avait pas pris de vacances, Olivia s'était enfin décidée et avait presque envie de sécher la cérémonie du Ministère pour ne pas avoir à y retourner. Mais c'était sans compter le besoin de décompresser de ses amis et collègues Langues-de-Plomb qui l'avaient longuement harcelée de hiboux, de notes de service, de Patronus même, tant et si bien qu'elle avait cédé. Sa longue après-midi lovée dans un plaid à ne faire que lire en buvant un thé brûlant et réconfortant s'était brutalement transformée en une quête stressante quand elle s'était rendue compte qu'elle n'avait pas réfléchi à sa tenue. Elle n'était pas tant obnubilée par une robe, mais l'idée de croiser des supérieurs du bureau l'encourageait à être présentable.

Elle échangea son jogging par une demi-douzaine de tenues qu'elle finit par envoyer valser dans les airs, insatisfaite de l'impression qu'elle donnait, tantôt trop sexy pour une soirée au travail, tantôt trop sérieuse pour une soirée, tout court. Elle finit par retrouver une vieille robe noire qu'elle teinta d'un coup de baguette en un bleu profond qui faisait agréablement ressortir la couleur de ses cheveux. Elle ondula ces derniers d'un sort et les illumina de minuscules fleurs banches qui brillèrent d'une faible lumière lorsqu'elle les tapota.

Le début de la vingtième heure sonna vers Big Ben quand elle finit de recourber ses cils et elle se décida à partir. Elle attrapa un petit sac en toile noir et chaussa des escarpins noirs également avant de couvrir ses épaules d'un châle de la même couleur. Elle transplana et fut accueillie à l'entrée côté moldu par des vigiles du Ministère. Son œil habitué repéra rapidement quelques aurors qui supervisaient l'entrée au Ministère et elle sourit aux sorciers qu'elle connaissait.
Elle signa de son nom le registre d'entrée à la soirée et fut précipitée dans le hall d'accueil du bâtiment.

Elle fut un instant éblouie par les décorations qui ornaient la pièce, la rendant méconnaissable, même pour elle qui foulait d'un pas décidé ce sol, chaque jour de la semaine. La lumière était éclatante et il régnait partout autour d'elle un air de fête de Noël à venir plus que chaleureux.
Elle regarda un instant s'agiter les employés s'occupant du service, et sourit en observant les quelques danseurs qui bougeaient timidement sur la piste de danse quasiment déserte.

Elle repéra de loin Tommy, son collègue préféré et se fraya un chemin dans la foule déjà bien compacte qui s'était regroupée près des buffets. Elle attrapa au passage un verre du Punch qui sentait si fort, et si bon et s'agrippa au bras de Tommy pour s'extraire de la foule.

- J'ai failli ne pas te reconnaître dans ce costume ! Ca nous change de ton habituel jean & T-shirt blanc !

Accueillie par le rire si communicatif de son collègue et ami, elle planta une bise sur sa joue et se tourna vers la jeune femme dont il tenait la main.

- Ta robe est stupéfiante Angela ! Où l'as-tu trouvée?


Elle profita de la réponse de son amie pour se caler entre cette dernière et la table du buffet, plus que jamais mal à l'aise par le contact rapproché d'inconnus. Elle sourit de l'anecdote d'Angela et commença déjà à ne plus écouter lorsque Tommy surenchérit sur la pénibilité de cette heure de shopping dans Londres.
Une dizaine de minutes s'écoulèrent, durant lesquelles ils croisèrent de nombreux collègues du département des Mystères, qui étrangement, semblaient avoir du mal à se délier de leur groupe de travail. Eux-mêmes ne partagèrent pas beaucoup de paroles avec d'autres membres du Ministère, et la soirée semblait partie pour être belle.

Tommy lui resservit un verre de punch avant de lui glisser à l'oreille qu'ils devraient bientôt s'échapper car il avait d'autres projets, bien plus intéressants que cette soirée. Il agrémenta sa phrase d'un clin d'œil complice et Olivia plongea dans son verre pour ne pas risquer la moindre déconvenue. Elle savait qu'il allait demander la main d'Angela, il avait assez tanné tout le monde au bureau pour qu'elle l'ignore.
Oui Tommy, la bague est magnifique. Oui, tu devrais mettre un costume ce soir-là. Non, il n'y a pas de raison qu'elle refuse. Oui, tu commences à être agaçant.
Ce soir était leur soirée et si elle était triste de ne pas passer plus de temps en leur compagnie, elle n'avait qu'une hâte, avoir le compte-rendu complet d'Angela sur la proposition dans les jours qui suivraient.

Bien trop vite vint le temps où Angela et Tommy s'éclipsèrent et où elle resta un moment à se demander quand elle pourrait rentrer chez elle, sans que cela soit mal pris par ses supérieurs.
Elle se servit un troisième verre de punch, qu'elle sirota lentement, souriant aux sorciers qu'elle connaissait.


La Robe:
La mise en pli:
Trevelyan Valentine
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Métier : Guerrier d'élite du Ministère, l'écusson d'Auror illumine les noirceurs les plus crasses des forces obscures.
Localisation : Là où les derniers Mangemorts se terrent.
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Dire que les mondanités l'emmerdaient était encore un euphémisme. S'il ne rechignait jamais à se lancer corps perdu dans la rage pulsatile d'une bataille, et se fondait comme ombre dans l'obscurité lors des missions de filature sans rien y trouver à redire, la surveillance de ce genre d'événements ne l'avait jamais emballé. Trop de monde. Trop de mouvement. L'infini prisme des possibles dont il ne saisissait de son poste qu'un trop faible échantillon s'étendait tout autour de lui en ricochets de rires et grands soupirs de ravissement, au creux desquels il se tenait prêt, à chaque instant, à déceler la faille qui ferait s'effondrer le tout. Le Ministère avait pourtant été d'une sagesse exemplaire en matière de sécurité - qu'un ancien Auror en dirige désormais les directives n'y était pas étranger, et Trevelyan ne pouvait que se réjouir d'avoir un Ministre aussi proche de son ancienne brigade d'élite. Aucun des sbires de Voldemort qui se trimbalaient encore dans la nature ne pourraient franchir le seuil de cette barrière magique sans qu'il lui tombe dessus.

Posté en surveillance à l'orée du grand hall, l'anglais avait eu tout loisir d'assister aux derniers ajustements des décorations déployées, sans pourtant parvenir à s'en réchauffer le moral. Il ne voyait dans son assignement du jour que le devoir d'un Auror en charge de garder son instinct et ses réflexes à l’affût du moindre danger, de la moindre anormalité - la fête, il en profiterait peu. Vu ce qu'il y avait de servi à boire au buffet, il préférait même ne pas avoir à s'y tremper les lèvres - le punch dégueulant de sucre, très peu pour lui. Londres était trop grise pour ce genre d'exotisme, trop infestée. Il n'y avait que l'épaisseur trouble d'une bière brune pour atténuer un peu le danger de son quotidien, pour oublier, un peu, l'odeur des cheveux de celle qu'il avait perdue. C'était complètement con, au final. Rien ne lui faisait plus peur que d'oublier ces petits détails d'elle, qui rendaient le matin doux, qui rendaient les soirs fous.

Clignant des yeux, Trevelyan salua d'un signe de tête sobre le directeur du département de la coopération magique internationale. En plus des sorciers venus de tous horizons, il y avait du beau gratin ce soir. Les plus fines pointures du Ministère étaient venues en masse pour faire honneur à la célébration, et des membres éminents des familles de sang pur étaient sortis pour l'occasion de leurs jolis petits salons privés. Grand bien leur fasse. De son côté, veste en cuir troquée contre un long manteau noir qui lui donnait bien moins l'air abordable que d'habitude et le grandissait, il ne relâchait pas sa surveillance. Il n'était pas un visage dont il ne scannait pas les traits d'un regard affuté, pour y discerner le moindre changement après passage de leur fin sortilège. Pour ceux qui le connaissaient bien, l'Auror avait l'air exceptionnellement austère - mais la rigidité de son humeur du soir n'avait pourtant pas que du mauvais. Si ça pouvait dissuader les journalistes de venir le faire chier - Pensez-vous que la sécurité du peuple soit la priorité du Ministère ? Niania, on ne dirait pas, considéré les mesures déplorables de sécurité, blabla, il connaissait déjà la chanson -, il se portait volontaire pour darder sur qui voudrait des regards astringents toute la soirée. Vingt heures venaient de retentir lorsqu'une face d'abruti qu'il ne connaissait que trop bien se profila à l'horizon - celle de Fenton Warleggan, crétin célèbre de la Brigade qui, en plus de fourrer son nez bulbeux dans les affaires du Bureau et d'être un lourdaud notoire, avait eu le malheur de convoiter Sienna lorsqu'ils étaient encore ensemble.

Une lueur carnassière alluma les yeux de l'Auror lorsque celui-ci franchit la barrière magique, et que le sortilège sans concession confisqua au sorcier le sort dissimulant sa calvitie et son ventre proéminent.  "Dommage" murmura-t-il en un rictus sans joie en détaillant son crâne dénudé d'un regard insistant, avant de voir que l'autre s'arrêtait pour protester et répliquer. "Circule, Warleggan, si le sort se met à dévoiler toute ta connerie on en a pour la soirée." L'invitant poliment à dégager d'un geste sec de la tête, il se figea brusquement quelques instants après. L'arrivée de Sienna, de l'autre côté du passage contrôlé garantissant l'entrée du hall, l'avait plus statufié qu'autre chose. Si elle l'avait remarqué, si elle avait seulement remarqué qu'il portait le manteau qu'elle lui avait offert un jour, elle n'en avait laissé rien paraître ; et belle à en crever, à s'en faire cogner le cœur comme un damné, elle s'était fondue dans la foule en éclipsant tous ceux qui l'entouraient sans en avoir la moindre once de conscience. Il aurait voulu étrangler de ses propres mains tous ceux qui se retournaient sur son passage, mais plus que tout il aurait voulu la retrouver, l'emmener loin, recommencer. Sa mâchoire s'en raidit férocement de jalousie quand Osbourne la rejoint en lui soutirant des sourires et des éclats dans les pupilles, et c'est en décochant un "Je reviens" laconique à son collègue qu'il troqua la vision de Sienna pour celle de la bleusaille, rejointe en quelque enjambées.

Jaugeant l'entassement croissant des convives à leur niveau, ralentissant sans subtilité à la vue de Potter en lui tendant sans cesse des mains reconnaissantes, un dépit abrupt lui tordit la bouche tandis qu'il se tournait vers l'Elu, de surveillance lui aussi, écourtant de quelques mots le pari qu'ils avaient fait de le mettre aussi proche du public. Ca fonctionnerait pas,
pas tant que tout le monde oubliait le simple gamin derrière le héros. "Potter, on abrège. Tant que la foule sera pas foutue de se contenir à ta vue, ça restera le bordel dans le coin. Rejoins la sécurité du Ministre pour ce soir, on réessaiera une autre fois." Solide tape sur l'épaule pour seule excuse à cet échec, l'anglais l'observa partir en le plaignant silencieusement. A part une bonne vieille Désillusion ou quelques lampées crasses de Polynectar, il ne voyait pas comment ce môme pourrait jamais mener une carrière normale - tant pis, ses amis resteraient assurer la sécurité avec lui à l'entrée. Plissant des yeux soupçonneux en considérant brièvement les flammes d'une torche murale menaçant de déclencher un feu de joie irlandais, Trevelyan avisa  @Seamus C. Finnigan du danger latent en haussant un sourcil méfiant. "Décale-toi un peu, tu veux ? La dernière chose dont on a besoin c'est que tout ce merdier prenne feu.". Puis, l'englobant lui et  @Ron Weasley d'un regard inquisiteur, il interrogea sobrement  les jeunes recrues en poste en peinant à prendre pour titulaires les traits juvéniles planqués derrière tout leur sérieux. "Rien à signaler ?" L'acier de ses iris épingla  @Jae-in Jung sans vergogne lorsqu'elle dépassa les contrôles du Hall, clouant d'oeillade acerbe ses minauderies porcelaine comme un papillon dans une vitrine. Si le sort pouvait révéler ce qui se terrait derrière l'hypocrisie de ses faux airs de biche, la soirée aurait été plus supportable.

Les bleus avaient à peine le temps d'ouvrir la bouche pour lui répondre qu'une journaliste s'accaparait leur attention, les assaillant de questions intrusives sur le niveau de sécurité déployé pour ce soir, bloquant de nouveau la fluidité de l'entrée. Expectorant un soupir agacé, Trevelyan crucifia la coupable du regard et rongea son frein à grand peine pour ne pas intervenir ou lui faire bouffer sa plume à Papotte, laissant le soin à Weasley et Finnigan de gérer le vautour piaffant tout en jaugeant la scène d'un oeil critique, curieux de voir comment ils se démerderaient. Ca faisait aussi partie du job, et ils avaient besoin d'apprendre à gérer ce genre de fouineuse. Lui, il avait juste salement besoin d'une cigarette.

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« On se voit tout à l’heure… Profite bien de la soirée. » Dernier baiser adressé à sa petite-amie, Ron transplane aux abords du Ministère de la Magie pour se mettre en position. Il sait déjà que les efforts de décoration mis en place ont été importants - depuis des jours et des jours, ils n’entendent parler que de cette soirée. Ce qui intéresse le jeune homme, ce sont surtout les immenses tables de buffet. Malheureusement, il ne pourra pas vraiment en profiter. Car la réception est l’objet de toutes les vigilances et les mesures de sécurité mises en place sont exceptionnelles. Il n’est pas possible de transplaner directement à l’intérieur, ni d’utiliser la poudre de cheminette. Avec les autres Aurors, Ron est en place bien avant le début de la réception. Tirant sur sa cravate, il regrette seulement d’être tiré à quatre épingles. « C’est dommage qu’on n’ait pas pu s’habiller comme on veut, hein ? » lance-t-il à l’adresse de Harry et Seamus, lesquels sont à ses côtés pour accueillir les premiers invités qui arrivent. D’ailleurs, le plus célèbre des sorciers de leur génération est d’ores et déjà pris d’assaut. « Quelle idée aussi d’être l’Élu » glisse-t-il en riant, avant de s’éloigner pour aller contrôler d’autres invités. Il a hâte de voir si la barrière enchantée, annulant tout sort de dissimulation d’apparence, va révéler des déguisements - potions ou sortilèges - au cours de la soirée. « Votre nom, s’il vous plaît. Je peux avoir votre baguette ? » Il doit tout consigner et, pendant les minutes qui arrivent, c’est ce à quoi il s’applique. Le Weasley s’ennuie peut-être, mais il n’en prend pas moins son rôle au sérieux. Il doit néanmoins faire beaucoup d’efforts pour ne pas exploser de rire quand Trevelyan Valentine s’approche en évoquant la facilité de Seamus à déclencher le feu. « Prends ma place, je vais me mettre par là. » Le regard inquisiteur de l’Auror trentenaire, titulaire depuis bien plus longtemps qu’eux, lui donne l’impression d’être passé au rayon X. « Non, rien à signaler pour l’instant. » Ron retient un soupir de soulagement quand Valentine s’éloigne, mais c’est temporaire car il leur laisse le soin de gérer une journaliste débitant une foule de questions toutes les dix secondes, visiblement désireuse de trouver des failles dans la sécurité - ou un tout autre problème concernant la réception tout court, en réalité. Jetant un coup d’oeil en direction de Seamus, le rouquin se résout à faire de son mieux pour répondre. Il essaye de réfléchir posément, se demandant ce qu’Hermione aurait répondu à sa place - même si la plume à Papote ne lui dit absolument rien qui vaille.
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Il s'arrêta dans Lansdowne Road, quartier de Notting Hill, à hauteur du numéro 117. Descendant sur le trottoir, il sortit une montre à gousset d'une poche de son gilet et en ouvra le clapet. Les aiguilles tictaquaient à une allure régulière mais commencèrent à s'estomper avant de disparaître complètement et d'être remplacé par les mots parfaitement calligraphié, « On Time ». Bien, il n'était pas en retard. Ce qui n'avait pas beaucoup d'importance en soi mais arrivé en retard aurait été un manque de politesse. Il referma le clapet et rangea la montre dans sa poche avant de jeter un regard sur la maison qui lui faisait face. Il s'agissait de la demeure de mademoiselle Laurel Parish, une charmante demoiselle travaillant à l'hôpital Ste Mangouste comme guérisseuse au service de pathologie des sortilèges. Elirius l'avait invité à l'accompagner comme cavalière à la cérémonie d'inauguration organisée par le ministère de la magie.

Plusieurs jours auparavant, il était assis derrière son bureau à vérifier son courrier lorsqu'il avait pris entre ses mains le carton d'invitation. Il s'était alors arrêté, s'allongeant dans son fauteuil, pour réfléchir à la possibilité de participer ou non à cet évènement. Depuis la mort tragique de son frère et de ses parents, il avait perdu toute envie de se montrer en société. Tous ces gens qui se rassemblaient pour se distraire et converser de sujets futiles comme si de rien n'était avaient tendance à l'énerver. Lui, qui à l'époque était friand de ce genre d'occasion, était désormais très las d'avoir à faire semblant d'être heureux lorsqu'il se manifestait à des cocktails et des réceptions. Il poussa un soupir, passant sa main dans sa barbe soigneusement taillé, avant que son regard ne soit attiré par une lettre qu'il avait rangée sur le côté.

C'était une énième lettre de sa tante Agatha qui lui demandait des nouvelles et s'enquerrait de sa santé. Il n'avait pas répondu ne sachant pas quoi lui dire et considérant qu'il avait trop de travail à faire pour s'en occuper. Cependant, il avait lu ces lettres et devait bien avouer que sa tante n'avait pas tout à fait tort lorsqu'elle s'inquiétait de le voir ce renfermer sur lui-même. Il n'était pas sorti se mêler aux autres sorciers depuis longtemps. Il avait été très accaparé ces derniers mois par la reconstruction et la réouverture du « Three B's ». Bien que le bâtiment en lui-même n'ait nécessité qu'un coup de baguette pour être remis sur pied, il avait dû consulter de nombreux experts pour tenter de réparer les objets entreposés au magasin. Hélas, dans de nombreux cas, ce fut impossible. Ce qui l'avait plongé dans un fort état d'abattement. Lui qui avait toujours été curieux à propos des innombrables merveilles qu'on trouvait posé, accroché, suspendu dans la boutique, voilà qu'il n'avait plus qu'à balayer leurs restes. Du coup, peut-être que cette soirée arriverait-elle à lui changer les idées ? D'autant qu'elle promettait d'être grandiose, le ministère voulant certainement marqué le coup pour le début de cette nouvelle ère. Il y songea encore quelques instants, tapotant le carton contre ses doigts, avant de se décider.

Pourquoi avait-il choisit miss Parish ? Parce qu'elle convenait à la situation. Il avait ouvert un tiroir pour sortir son carnet d'adresse. Participer à un tel évènement impliquait de venir accompagner. Il avait ensuite recopié les noms des femmes célibataires qu'il connaissait de près ou de loin. La liste, plutôt courte, avait ensuite été rayée de toutes celles qui ne conviendraient pas. Le nom de miss Parish était vite ressorti. D'un train de vie plutôt aisé, elle était en plus de sang-mêlé. Ce qui, en ces temps où les gens se méfiaient particulièrement des familles de sang-pur, serait parfait pour ce faire bien voir. Il avait eu l'occasion de la croiser plusieurs fois auparavant et se souvenait qu'elle était toujours impeccablement vêtue, portant un maquillage parfaitement appliqué. Ces fois-là, il l'avait trouvé plutôt à l'aise en société et avait même noté qu'elle l'avait observé avec attention lorsqu'ils avaient été présentés. Voilà plus qu'il ne lui en fallait pour lui écrire une lettre, en bonne et due forme, afin de l'inviter à la cérémonie.

Poussant le portail d'entrée, il gravit les quelques marches s'arrêtant sur le perron pour toquer à la porte. Il recula de quelques pas et patienta gentiment les bras le long du corps, mains croisés. Il n'eut pas longtemps à attendre avant que la porte ne s'ouvre et ne laisse apparaître la jeune femme en question. Il la détailla rapidement de la tête aux pieds et elle fit probablement pareil de son côté. Elle portait une jolie robe assortie à ses escarpins, quelques bijoux et un sac à main. Une fois encore, elle n'avait rien laissé au hasard, tant mieux. Elle sembla également satisfaite de sa tenue à lui car un grand sourire vint se dessiner sur son visage. Ou peut-être était-ce tout simplement parce qu'elle était contente de le voir arriver. Il n'aurait pas su le dire.

Bonsoir Laure, Laurel… Tu me permets de t'appeler Laure ? Tu es très en beauté. Tu es prête ? On peut y aller ? Dit-il avec un sourire charmeur. Elle resta bouche-bée quelques instants avant de se ressaisir et de lui répondre avec un sourire narquois. Seulement si tu me laisses t'appeler Eli en retour. Il eut un petit ricanement. D'accord. Alors, allons-y. Dit-il avant de se diriger vers l'escalier. Mais… On ne transplane pas ? Non, j'ai prévu autre chose pour ce soir. Lui répondit-il en descendant les marches. Elle le rattrapa et ils rebroussèrent ensemble le chemin jusqu'au portail. Là, elle s'arrêta net, ébahie. Wahouuu ! Elle est à toi ? Eh bien… Disons qu'elle appartient plutôt à ma famille.

Devant eux, garé à côté du trottoir, se trouvait une limousine Rolls-Royce Wraith de 1938 rutilante. Laurel, manifestement intrigué, s'approcha de la voiture pour mieux l'observer. Il en profita pour ressortir rapidement sa montre qui afficha cette fois les mots, « Time to go. ». Il est temps que nous partions. Dit-il en rangeant sa montre. Là-dedans ? Oh ne t'en fais pas, il n'y a aucun risque. Ajouta-t-il en souriant. Et d'un coup, le moteur démarra dans un vrombissement en même temps que la portière s'ouvrit faisant sursauter Laurel qui se mit à glousser. Même au sein de la communauté magique les voitures ensorcelées étaient peu communes. Celle-ci datait de l'époque de son grand-père, Malcolm A. Braddock. Il l'avait acheté et l'avait fait ensorceler en espérant la vendre à un bon prix à une riche famille. Mais c'était sans compter sur le fait que la plupart des sorciers n'en avait vraiment rien à faire des objets de fabrication moldus.

Spoiler:

Elirius aida Laurel a monté à bord et s'assit en face d'elle sur une banquette qui était bien plus spacieuse à l'intérieur qu'elle ne l'était vue de l'extérieur. Dès qu'ils furent installés, la portière se referma d'un coup sec et la voiture fit un bond en avant dans un gargouillis de moteur qui s'éteignait. Les deux occupants, furent presque éjecter de leur siège. Excuse là… Elle est un peu nerveuse. Elle ne sort que pour les grandes occasions. Expliqua-t-il à Laurel visiblement peu convaincu. Aller Herbie, tu peux le faire ! Le moteur se ralluma alors d'un coup dans un vrombissement. La voiture, immobile, donnait de grands coups de gaz rageur, allumant ses phares, attendant qu'on lui donne une destination. Tu ferais bien de te cramponner. Conseilla-t-il à Laurel avant d'ajouter en tapant du pied. Au ministère de la magie ! La voiture s'élança alors plein gaz en faisant crisser ses pneus sur le goudron mouillé. Elle accélérait et accélérait encore, l'aiguille du compteur de vitesse montant à toute vitesse. Bientôt, l'avant de la voiture commença à se soulever et les pneus finirent par ne plus toucher le sol. Elle déclencha son réacteur d'invisibilité la dissimulant aux yeux des moldus et s'éleva au-dessus des lampadaires et des maisons. Dans les ténèbres de la nuit dont le voile n'était transpercé que par les rayons de la lune, l'écho du moteur à combustion se dissipa et la jolie rue de Lansdowne Road retrouva tout son calme et sa tranquillité.

Le voyage ne dura que quelques minutes durant lesquels ils eurent à peine le temps d'échanger un brin de causette avant d'atterrir et de réapparaitre dans une rue calme et déserte. Herbie décéléra à peine sur les derniers mètres avant de les déposer près de l'entrée du ministère. Dès que la voiture s'immobilisa, la portière s'ouvrit d'un coup sec pour les laisser descendre. Elirius fut le premier à sortir, prêtant sa main à Laurel pour l'aider à descendre. Elle ne put s'empêcher de rougir bien qu'elle tenta vainement de le dissimuler. C'était une arrivée originale qui ne manquerait pas d'attirer l'attention des autres sorciers. Tant mieux se dit-il, c'était ce qu'il désirait. Puisqu'il avait décidé de venir, autant que tout le monde sache qu'il était là. Peu importe qu'ils approuvent ou non la manière, certes tapageuses, qu'ils avaient eu d'arriver.

Dans la file d'attente pour passer le contrôle de sécurité, Laurel qui était pendu à son bras semblait déjà parfaitement dans son élément. Souriante et un peu trop excité à son goût, elle ne pouvait s'empêcher de lancer des signes à droite et à gauche en direction de ses amies ou de ses connaissances. Lui qui l'avait en partie choisie pour son côté extraverti, ne dit rien et se contenta de hocher docilement la tête en guise de salutation lorsque quelqu'un s'intéressait à lui. Quand arriva enfin leur tour de passer devant le garde, il présenta sa baguette comme demander. Et ce, malgré le fait qu'il détestait que l'on touche à ses affaires. Une fois le contrôle effectué, elle l'emmena plus en avant dans le hall afin de s'émerveiller des fabuleuses décorations qui avaient été déployées pour l'occasion. Même lui qui était d'habitude difficilement impressionnable devait bien admettre que le ministère c'était surpassé. Néanmoins, cela ne dura pas longtemps car elle repéra vite un groupe de collègues de Ste Mangouste à qui je cite : « Elle devait absolument aller parler. ». Il en profita pour trouver une excuse et s'éclipser poliment avant qu'elle ne lui remette le grappin dessus.

Libéré, délivré, il marcha d'un bon pas en direction d'une des tables où étaient servis les rafraîchissements. En chemin, il fut encore obligé de faire quelques hochements de tête en direction des sorcières et sorciers qui le saluaient lorsqu'il passait à côté d'eux. Pas question que je reste sobre si je dois endurer cela toute la soirée ! Se dit-il à lui-même en arrivant à proximité des boissons. Sur la table avait été disposée en alignement parfait des flûtes de champagne et de quelques autres cocktails. Il balaya du regard la table à la recherche de quelques choses de fort, quelques choses de déraisonnable mais ne trouva que du punch. Alors, il s'énerva et se mit à ronchonner à voix basse. Nom d'un gobelin, ce n'est pas dieu possible ! Ne peut-on pas avoir droit à une boisson d'homme ici ? Apparemment, quelqu'un avait entendu car soudainement l'une des flûtes se mit à crépiter d'avantages et se mit à s'arrondir, se raccourcir et s'élargir pour se transformer en un verre ballon dans lequel le liquide dorée changea pour prendre une teinte ambrée. Il prit le verre en main et le porta à son nez pour en sentir l'odeur. C'était devenu du cognac. Ohh… Eh bien, merci.

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Si Maelys n’est pas une grande amatrice de mondanités, elle a bien conscience que la cérémonie d’inauguration est symbolique. Il s’agit de célébrer une ère nouvelle, celle qu’ils attendaient tous depuis bien longtemps. Elle prend donc soin de ressortir une tenue de soirée qu’elle n’a pas eu l’occasion de porter depuis des années, avant de préparer aussi le costume de Mattheus. Resté tard au travail ce soir-là, il est prévu qu’ils se rejoignent plus tard au Ministère de la Magie. C’est donc seule que la brune s’y rend, faisant la file pour passer au travers des mesures de sécurité. Il y a beaucoup d’hommes très jeunes parmi les Aurors, ce qui ne manque pas d’attirer sa curiosité. Mais ses yeux se posent aussi plus loin, sur un visage familier. @Trevelyan Valentine a l’air tout sauf de bonne humeur, ce qui la fait sourire en coin. « Bonsoir, Trevelyan ! On se voit plus tard ? » Baguette examinée et identité enregistrée, Maelys s’avance à travers l’atrium. Il y a bien longtemps qu’elle n’a pas mis les pieds au Ministère de la Magie, ses yeux parcourant les alentours et s’arrêtant sur le voile enchanté cachant la fontaine de la fraternité au regard de tout le monde. S’avançant à travers la foule, la sorcière cherche des visages familiers, espérant surtout ne pas tomber sur Blaise. Elle n’a pas vu son demi-frère depuis la bataille de Poudlard, où ils ne se sont même pas adressé la parole. En réalité ils n’ont jamais discuté et elle doute que l’occasion se présente un jour, y compris au procès à venir de leur mère. S’efforçant de chasser ces pensées menaçant de devenir de plus en plus sombres, Maelys s’approche des grandes tables de buffet. Elle attrape une coupe de champagne en continuant à regarder autour d’elle à la recherche de personnes connues, impatiente de voir son mari arriver.
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Cérémonie d ' Inauguration
Célébration d'une ère nouvelle




10 Décembre 1998


Les minutes s'égrenèrent dans l'atmosphère solennelle et la chaleur de la cérémonie, bercée par la musique et les conversations allant bon train.  A 21 heures tapantes, Kingsley Shacklebolt monta sur l'estrade située sur devant la statue camouflée sous son enchantement et des torches redoublèrent de flammes, faisant resplendir de reflets mauves sa sobre robe de sorcier. Il adressa un sourire aux visages levés vers lui et prit la parole, sa voix magiquement augmentée vibrant d'une assurance solaire et d'une autorité sereine dans tout le Hall.

"Mesdames, messieurs, amis sorciers. Merci à tous d'être là ce soir, et bienvenue au Ministère de la Magie, pour ceux qui n'y seraient jamais venus. Merci de vous êtes déplacés jusqu'ici pour célébrer comme il se doit, le renouveau du monde sorcier, sa renaissance, et en inaugurer le symbole tous ensemble. Les dernières années ont été ô combien éprouvantes pour nous tous, et il est maintenant en notre devoir de le reconstruire. Reconstruire, apprendre de nos erreurs, comprendre ce qui nous a conduit à elles, et espérer. Sans cela..."

Pendant le discours de Kingsley, votre personnage se sent pris d'un léger malaise. Un vertige, fugace et léger, mais tout de même déconcertant. Qu'est-il arrivé ? Chaleur ? Ébriété ? Vous tentez de vous concentrer pour faire honneur aux paroles du Ministre alors que le malaise s'enracine et que soudain, d'étranges phénomènes se manifestent autour de vous...


Instructions personnages


Les personnages n'ayant encore rien bu, sans être affectés d'aucun trouble, constatent peu à peu avec inquiétude que les sorciers et sorcières autour d'eux semblent agir étrangement et en dépit de tout bon sens.

- INSCRITS AU TIRAGE AU SORT -

Tous les personnages ayant trempé les lèvres dans les boissons proposées par le Ministère et trafiquées à l'insu des autorités en subissent les effets secondaires. En plus d'être affectés par le Veritaserum mêlé aux breuvages, les sorciers sont victimes de visions inquiétantes résultant d'un philtre hallucinogène... découvrez ici ce que perçoit votre personnage. Sa vision correspond au chiffre que vous aviez choisi à l'inscription de l'event !

@Averroes Osbourne - Les hurlements stridents de pure terreur émergeant subitement de la foule sont impossibles à ignorer, assourdissants d'effroi.

@Arthur Cadbury  - Son regard aperçoit, assassinés à l'abri des regards, des corps inanimés et sanguinolents gisant au sol.

@Blaise Zabini  - Amis ou inconnus, les visages environnants sont soudain dénués de traits, à l'image de mannequins privés de toute vie.

@Elirius M. Braddock  - Des déflagrations d'explosions violentes, traditionnel présage d'attaque, semblent ébranler le Ministère tout entier sans qu'il parvienne à en déceler l'inquiétante origine.

@Hannah Abbot  - Promesse d'une mort imminente, la fourrure noire d'un Sinistros et sa funeste œillade la fixe sans relâche en s'approchant lentement.

@Hermione Granger  - Huit pattes monstrueuses s'agitent silencieusement en tous sens contre les murs du Hall, tissant au-dessus des convives piégés l'immense toile d'une Acromentule.

@Olivia A. Davies  - Ce n'était d'abord qu'un lointain clapotis exsudant des étages inférieurs du Ministère, mais l'eau houleuse ne cesse de s'approfondir et submerge peu à peu le Hall.

@Ron Weasley - Son sinistre éclat verdâtre n'avait plus plané sur le monde sorcier depuis des mois, mais la Marque des Ténèbres étend à nouveau sa menace terrifiante sur l'assemblée.

@Sienna Roscoe  - Cédant voûte après voûte sous le joug d'une menace inconnue, le plafond se délite et menace d'ensevelir le Hall sous de larges pans de pierre chutant avec fracas.

@Susan Bones  - Leurs reflets argentés gravés de traits cruels s'infiltrent dans la foule, mêlant  aux convives menacés de ce que l'on espérait ne plus jamais croiser : des masques de Mangemorts.


Odysseus Fawley

- PNJ -
- Père de Thaddeus Fawley -
- Directeur du Département de Contrôle et de Régulation des Créatures -


[Topic commun] Cérémonie d'Inauguration Ody10

Le murmure des mondanités lui parvenait déjà de loin tandis qu'Odysseus rejoignait à foulées, sereines en apparence, le vaste hall du Ministère de la Magie. Consultant sa montre à gousset frappée de l'initiale enjolivée du clan Fawley, le patriarche inscrit son nom sur le registre d'une plume assurée. Garder contenance et présenter l'impassible figure d'un homme solide lui avait été inculqué depuis l'enfance, et toutes ces leçons d'étiquette étaient en l'instant même l'une de ses meilleures armes. Autour de lui se chuchotaient des commentaires dénués de discrétion sur la raison qui l'amenait ici tandis que son enfant croupissait en prison.

Pourtant, jouant son rôle à merveille, il saluait gravement quelque grand responsable qu'il côtoyait au quotidien, serrait là fermement une main, affectant une posture forgée de dignité qui ne correspondait en rien à la détresse qui lui battait les tempes. Une espèce de sang froid lui permettait de continuer à donner le change - ignorer les regards emplis de pitié ou de méfiance assourdie que lui lançaient les convives. L'objectif qu'il s'était fixé restait au cœur de ses pensées, et malgré tous les visages qu'il croisait, aucun ne parvenait à remplacer celui de Thaddeus.

Son regard balaya les sources inassouvies de punch dont les sorciers et sorcières invitées savouraient les arômes, constatant avec satisfaction que les verres semblaient entre toutes les mains. Le chaos ne tarderait plus à déferler, lui laissant le champ libre pour agir.

Shacklebolt s'apprêtait à déclamer son discours lorsque Odysseus rejoignit l'une des extrémités de la salle, et toute l'attention des sorciers était rivée sur le Ministre lorsqu'il disparut du Hall, avançant à foulées amples vers les niveaux les plus secrets du Ministère.

D'un sortilège, il neutralisa l'homme de la Brigade Magique qui s'enquit de sa présence dans les niveaux inférieurs du Ministère. Le sorcier s'écroula et Odysseus le recouvrit d'un sortilège de Désillusion avant de pousser le corps dans une alcôve où nul ne risquait de le piétiner ni de le découvrir. Il lui faudrait rejoindre les geôles avant que ne soit donnée l'alerte de gardes manquant à leur poste. Sans se laisser gagner par l'angoisse ni par l'urgence, il s'enfonça dans les strates inférieures du Ministère, baguette au poing et décidé à libérer son fils. Avant que la nuit ne soit terminée et quelles qu'en soient les conséquences, Thaddeus et lui auraient quitté le Ministère, Londres et la Grande-Bretagne.



A savoir



¤ Il n'y a pas de limite minimum de mots, les posts courts ou longs sont tous acceptés.

¤  Chaque joueur est invité à résumer les actions et pensées de son personnage sous une balise spoiler à la fin de son rp  I love you

¤ Chaque fin de tour, le compte MDJ postera un message indiquant la suite du déroulé de l'event, et un post vous indiquant les actions du PnJ, Odysseus Fawley.

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Sorciers et sorcières défilent, le temps passe et aucun incident n’est à reporter. Littéralement aux aguets au début, Ron finit par se détendre un peu. La musique parvient à ses oreilles, il se voit offrir une coupe de champagne pendant les cinq minutes de pause dont il bénéficie et il regarde de loin ce qui se passe. C’est à vingt et une heures tapantes que Kingsley, de mauve vêtu, monte sur l’estrade située devant la statue. Sa voix grave et profonde, magiquement amplifiée, retentit pour un discours vibrant qui touche probablement tous ceux qui ont pris position contre les partisans des ténèbres. Il a de belles paroles, Kingsley, pourtant le rouquin s’avère incapable d’en profiter vraiment. C’est comme si elles devenaient plus lointaines à ses oreilles, pour la simple raison qu’il ne se sent pas très bien à l’instant précis. Rien de grave, mais c’est comm un léger malaise dans son corps, une sorte de vertige et Ron se demande s’il n’a pas bu plus d’un verre en réalité - alors qu’il est censé être en service. Il a beau essayer d’écouter Kingsley, il n’arrive pas à se concentrer et son malaise semble s’accentuer. Se tenant au mur en espérant que ça passe bientôt, le rouquin a le réflexe de regarder autour de lui - soit pour se faire potentiellement aider, soit pour voir s’il est le seul concerné ou pas. Mais son regard est immédiatement attiré par un éclat verdâtre au plafond, qui lui fait ouvrir tout grand la bouche. « C’est… C’est impossible… » Elle ne peut pas être là. Pas la Marque des Ténèbres. Plus maintenant. La guerre est finie. Voldemort et ses plus fidèles alliés sont morts ou à Azkaban. Plaisanterie de mauvais goût ? Renaissance des Mangemorts de leurs cendres ? L’ancien lion n’a pas le temps de se poser la question. Il dégaine immédiatement sa baguette, même s’il sait que quand on voit la Marque des Ténèbres, c’est déjà trop tard : ça veut le plus souvent dire qu’un meurtre a été commis. Quelqu’un est-il mort ? Comment aurait-ce pu arriver sous la supervision d’autant d’Aurors ? Déboussolé, les pensées s’entremêlant et surtout, effrayé comme il ne l’a plus été depuis des mois, Ron pivote autour de lui-même à la recherche d’un(e) ou plusieurs coupables. « Qui a fait ça ? Qui a lancé la Marque ? » La tête du serpent semble le narguer tandis que la terreur, celle-là même qu’il pensait pouvoir oublier à tout jamais, se répand dans ses veines à vitesse grand V. Toujours désorienté, il est incapable de raisonner calmement, interpelant alors un Auror plus âgé et plus expérimenté. « Valentine ! Qu’est-ce qui se passe ? Il est arrivé quelque chose à quelqu’un ? Ils sont de retour parmi nous ? »

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  TC - Cérémonie d'inauguration feat All  



Blaise avait traîné le plus tard possible dans son bar, profitant du calme pour y remettre de l’ordre et faire un point sur de nombreuses paperasses. Bien évidemment, le Until The Very End était désert ce soir. Pour cause : cette fichue cérémonie d’inauguration. Mettre un pied au Ministère de la Magie, fréquenter tous ceux contre lesquels il avait failli se battre, supporter des regards inquisiteurs à son intention ? Tout cela, le jeune Zabini n’avait guère envie de le vivre. Si ça n’en tenait qu’à lui, il resterait ici, à sa place propriétaire qu’il commence à apprécier. Malheureusement, sa mère n’était point du même avis et il savait qu’elle avait raison. Les Zabini étaient actuellement la source d’une enquête délicate. Anciens mangemorts, ils n’étaient pas encore sortis d'affaires. Ils devaient faire des efforts pour s’intégrer et prouver qu’ils pouvaient appartenir à cette nouvelle société. Pourtant, une part de Blaise se demandait si cela serait véritablement possible un jour. Lui qui avait connu une éducation si stricte et normée, de devoir s’ouvrir pour changer ses idéaux n’était pas chose aisée. Vêtu d’un costard bleu marine, il arriva au bras de son amie Daphne. Elle lui permettait de faire meilleure impression en société et l’aider à se canaliser lorsqu’il ne supportait plus les regards insistants tournés vers lui. Sans surprise, la fouille à l’entrée sembla durer une éternité aux yeux de l’ancien mangemort. Il avait l’impression d’être encore plus surveillés que des sorciers “normaux”. Réalité ou simple illusion ? Il n’était pas suffisamment objectif pour y répondre. Laissant Daphne allait faire sa toilette, Blaise prit naturellement la direction du bar. Un homme en particulier attira son attention. Lorsqu’il balaya l’ensemble des rafraîchissements des yeux, l’italien partagea l’avis de l’inconnu. “A croire qu’on perd le sens du bon goût par ici…”. Alors que son voisin voyait un verre de cognac apparaître devant lui, Blaise eut le plaisir d’en recevoir un de Whisky. Soulagement. Il posa alors les yeux sur l’homme à côté de lui, levant son verre pour trinquer en sa compagnie “Remercions les serveurs de nous avoir entendu”. Il savoura une grande gorgée avant d’ajouter, tendant la main vers l’inconnu. “Blaise Zabini. Enchanté”. L’ancien mangemort savait qu’il devait se montrer prudent en buvant des breuvages venant d’inconnus - il avait déjà connu une tentative d'empoisonnement peu de temps auparavant - mais il lui paraissait évident qu’en cette soirée, la sécurité était totalement renforcée. Il n’eut pas le temps d’échanger beaucoup plus avec son voisin que le discours d’inauguration commença. Le jeune homme ne put s’empêcher de pousser un profond soupir. Sérieusement. Que faisait-il ici ? Il avait bien du mal à approuver les dires que crachait cet imbécile de Fawley. Mais Blaise était suffisamment intelligent pour savoir qu’il valait mieux qu’il se taise. Son aigreur fut soudain remplacée par un vertige inquiétant. Il s’appuya sur la table pour retrouver contenance. Que lui arrivait-il ? Levant les yeux, il commença à avoir une vision étrange. Les visages de chacun semblaient se dénuer de traits humains au fur et à mesure qu’il les regardait. Que signifiait cette mascarade ? Tous les invités devenaient effrayants. Désirant fuir la foule, il chercha la première porte de sortie. Poussant les étranges personnes sur son passage. Enfin dehors, il respira une grande bouffée d’air frais. Malheureusement, sa vision étrange ne semblait guère vouloir s’effacer.


CODAGE PAR LAVEI


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Arthur Cadbury
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Le bal du Ministère arrivait à point nommé. L'année avait commencé et avec elle, de nouveaux cours, une toute nouvelle organisation à laquelle Arthur ne savait pas s'il adhérait parfaitement. Les cours théoriques semblaient passionnants et les quelques têtes connues de Poudlard qu'il croisait le rassuraient suffisamment, mais rapidement, ils allaient être jetés dans les stages et cela ne serait plus la même paire de manches. Il avait reçu avec plaisir l'invitation à la soirée du ministère et y avait rejoint des amis qu'il n'avait pas revus depuis la bataille. Ils s'envoyaient des courriers au début, mais rapidement, la vie avait repris ses droits et les courriers étaient devenus plus espacés. Ce soir, il comptait bien passer un bon moment avec eux. Ebahi, il avait remonté la grande allée du ministère, directement vers le centre du hall, là où était encore dissimulée la fontaine qui allait être dévoilée. L'endroit avait été décoré pour l'événement, et il était méconnaissable; Arthur était passé par ici quelques jours auparavant et la pièce n'était alors pas traversée par des sorciers élégamment habillés qui riaient fort et buvaient, un verre doré à la main, mais plutôt rempli d'âmes encore endormies par l'heure matinale, tenant en main un dossier, un sac, quelque chose indiquant qu'ils n'étaient que de passage ici. La grande table faisant office de buffet était recouverte de boissons scintillantes et de mets fleurant bon mais il se dirigea vers le grand saladier d'où s'échappait une odeur le poussant à se servir un verre. Il se tournait vivement et manqua de percuter Susan Bones, qui s'était rapprochée du buffet également, sans qu'il s'en aperçoive. « Salut beau gosse ! Comment ça va depuis… Euh, hier, avant-hier ? » Il lui adressa un grand sourire, content de l'avoir retrouvée parmi le monde présent autour d'eux. Ils n'avaient pour le moment pas eu l'occasion de travailler ensemble mais il avait hâte que cela arrive. « Pas mal du tout, et toi? » Il la suit à l'écart, pour laisser la place aux autres. « On trinque ? » Il cogne doucement son verre contre le sien et lui sourit avant de prendre une grande gorgée de son verre. Les papilles en ébullition, il ne peut pas s'empêcher de se réjouir face à sa boisson. L'alcool est léger, le breuvage est fruité, le premier verre en appellera certainement très rapidement un second. « Alors… Est-ce qu’il y a une jolie fille avec qui tu passes la soirée ? » Il fit mine d'observer les sorcières autour d'eux, la mine sérieuse et les sourcils froncés. La vérité, c'était qu'il était bien là, avec elle, et qu'il n'avait besoin de personne d'autre, même s'il aurait aimé que Guinevere soit là. Ils avaient vécu beaucoup de choses, ensemble, et il aurait voulu partager un verre avec elle. « Tu es là Susan, je n'ai besoin de personne d'autre. » Il lui fit un grand sourire avant de reprendre une gorgée de son verre. Rapidement, Kingsley monta sur l'estrade aménagé pour et Arthur profita de l'attention ambiante pour leur resservir de nouveaux verres. Du coin de l'œil, il lui sembla discerner un mouvement à la périphérie de son visage; en regardant, il ne vit rien derrière les épais rideaux opacifiant les fenêtres du ministère. Fronçant les sourcils, il regarda Susan  « J'ai un mauvais pressentiment.. »
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Le large sourire d’Arthur lui réchauffe le coeur ; elle est bien contente d’être tombée sur lui même s’ils ont régulièrement l’occasion de se croiser - et de travailler ensemble - dans les couloirs de Ste Mangouste. « Oh, tu me connais, je vais toujours bien quand je sors » plaisante-t-elle (à moitié seulement). Depuis la fin de la guerre, Susan est devenue une jeune femme plutôt fêtarde qui, sans aller réellement dans les excès, aime s’amuser tous les week-ends. Bien sûr, une soirée organisée au Ministère de la Magie n’est pas forcément la meilleure pour ça, mais la symbolique est forte et elle voulait forcément être là pour cette cérémonie représentant la reconstruction de la société sorcière. Trinquant avec le brun, elle ne manque pas de le taquiner, mais sa réponse la fait sourire. « Toujours aussi doué avec les mots » affirme-t-elle en riant, effleurant son avant-bras. Ça lui fait plaisir, évidemment, même s’ils doivent momentanément arrêter de parler au moment où Kingsley Shacklebolt monte sur l’estrade pour prononcer son discours. Baissant sa coupe, l’ancienne blairelle écoute attentivement, jusqu’à ce que ses sourcils se froncent. Elle ne se sent pas très bien, comme si elle était victime d’un léger malaise. Un peu déconcertée, elle se tourne vers Arthur qui affirme avoir un mauvais pressentiment. « J’ai le même… » Mais à l’instant précis, des reflets argentés captent son attention. C’est comme un véritable coup de poing à l’estomac, car cette vision n’est que trop familière. Des masques de Mangemorts, au sein des invités, ceux-là même qu’on espérait ne plus jamais voir, ceux-là même qui ont suscité tant de terreur pendant de nombreuses années au sein de la communauté magique, symbole de torture, de mort et du mal incarné. « Non ! Pas eux » Le hurlement s’échappe instinctivement de la bouche de Susan. Aussitôt, elle dégaine sa baguette magique, sur ses gardes et l’adrénaline affluant dans ses veines. « Arthur, fais attention ! Il faut appeler les Aurors ! » Un tas de sorciers tous plus compétents les uns que les autres sont là pour se défendre mutuellement et neutraliser les mages noirs, mais c’est la panique qui s’empare de l’apprentie-guérisseuse, elle qui pensait ne plus jamais revivre ça. Une foule de mauvais souvenirs afflue en même temps qu’elle pousse l’ancien aiglon de côté comme pour tenter de le mettre à l’abri. Elle pense tout de suite à ses amis présents tandis qu’elle redoute la catastrophe et lance un « Protego » pour inclure Arthur et elle dans une bulle magique.
@Arthur Cadbury I love you
Averroes Osbourne
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Métier : Médicomage à Ste Mangouste, épurant les corps éprouvés des empoisonnements par potions et plantes
Localisation : Prisonnier des hantises de ses propres souvenirs
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La chaleur solennelle du discours de bienvenue, portée par le timbre sécurisant de Kingsley Shacklebolt, incita d'elle-même au silence la vague clameur qui se propageait jusqu'alors en murmures dans le grand hall. Le bourdonnement flottant des conversations se réduit à quelques discussions éparses ça et là, bribes de commentaires rebondissant sur le discours que sorciers et sorcières s'échangeaient à voix basse. Averroes tint sa langue tout au long du bref monologue que leur délivra le Ministre -  Shacklebolt leur offrait des promesses d'espoir et de paix, mais pour autant de promesses, combien seraient brisées ? Combien d'entre elles, tenues ? Peinant à avaler la gorgée de champagne qu'il s'était laissé aller à goûter, Averroes eut l'impression de goûter à l'effervescence de ses propres craintes plutôt qu'aux bulles ; légères, elles crépitaient contre son palais en pétillements qu'il ne savourait pas, fadeur d'une joie dont il ne parvenait plus à savourer l'arôme. Il sentait croître en lui la désagréable impression d'assister à ce genre d'allocutions maladroites  que des médicomages tout juste diplômés servent aux patients ; ne vous inquiétez pas, tout ira bien. Je vous le promets.. Vraiment ?

Pensif tandis que s'égrenaient les derniers mots du Ministre de la Magie, les vagues de chuchotis se remirent à enfler autour de lui, convives abandonnant leur discrétion pour reprendre leurs bavardages à l'endroit même où ils les avaient délaissés ; Averroes n'eut pas cette occasion, puisqu'une voix qu'il aurait reconnue entre mille même sans en observer le visage se faufila jusqu'à Sienna et lui. Quoique l'envie ne l'en taraudait pas, il esquissa la politesse d'un pas de côté pour mieux inclure leur collègue dans le petit groupe qu'il formait avec Sienna, non sans aviser l'amie d'un regard de connivence d'avance lassé. Que ce soit le babillage superficiel de Laurel, la vanité des préoccupations qu'elle ne cessait de leur partager ou la chaleur oppressante marmonnant de voix tout autour d'eux, un vague malaise le traversa soudain de frissons glacials.

L'anglais glissa furtivement ses doigts dans l'ébène de ses cheveux pour reprendre contenance, passant ses phalanges nerveuses dans le col de sa chemise pour quérir un peu d'air ; l'épuisement, sans doute. Contrôle-toi et arrête un peu de te donner en spectacle se tança-t-il durement, s'efforçant de rattraper la conversation lorsque - brutalement - violemment - le fil de ses pensées s'effilocha puis se rompit sous les coups de ciseau d'un hurlement strident. Le cri perçant de terreur lui percuta le crâne et se répercuta dans sa mémoire la plus enfouie, pour en éveiller des souvenirs maculés de sang et de peur. Toute couleur déserta son visage tandis qu'il balayait les alentours d'un regard fébrile, cherchant l'origine du hurlement à souffle haletant, sans plus rien être d'autre que le fracas de son coeur sombré en déroute.  Il s'entendit à peine exhaler l'aveu qui lui hantait les lèvres, celui du danger prêt à les broyer tous dans son étreinte. La flûte de champagne lui glissa des doigts, se brisant en mille tessons d'insouciance."Je.. j'ai entendu.." Il aurait été incapable de distinguer la source du cri perçant tant il lui avait semblé jaillir de partout et nulle part à la fois - mais plus il s'acharnait à observer la foule autour, moins la situation faisait sens. "Ce cri, j'ai entendu quelqu'un hurler... "Personne autour de lui ne semblait avoir entendu ce qui lui vrillait encore les tempes, réveillait dans son corps l'abject instinct de survie de l'animal acculé; il voyait évoluer au ralenti le restant des convives, poursuivant la soirée comme si rien n'était arrivé. Cela n'avait aucun sens, mais le même goût pourtant que ces cauchemars dont il émergeait affolé, le même palpitant en délire, confondant la réalité à l'effroi des souvenirs. Ce n'était pas réel, n'est-ce pas ? Ca ne pouvait pas être ré -

Un cri, de nouveau, lui glaça le sang, auquel s'ajouta celui d'une voix pétrie de panique. "Non ! Pas eux !" , confirmant en hurlant ce qu'il redoutait déjà. Averroes secoua la tête comme pour chasser l'écho terrible qui ne cessait de pulser au creux de sa tête et de l'enfermer dans un étau, scellant sa paume au bois de saule de sa baguette sans  rebondir aux mots inquiets que Sienna lui adressait, sans parvenir à lui répondre autrement qu'en travers ses pupilles dilatées d'angoisse, un enchevêtrement précipité de non, non, non... murmurés en déluge. Trop empoisonné par son propre esprit pour identifier l'intoxication, le guérisseur balayait le vaste Hall  du regard - les hurlement avaient été proches, cette fois, et tout en faisant volte-face, scrutant la foule pour y trouver les obscures silhouettes damnant de mort tous ses cauchemars, il tentait de retrouver dans le chaos décousu de son esprit mal suturé le peu de sang-froid que l'anxiété n'avait pas encore calciné, piétiné -  figé dans un passé qui n'en finissait plus de le submerger.

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